Le seuil critique pour le réchauffement atteint au début des années '30
Le sixième rapport d'évaluation du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) des Nations unies s'inscrit dans une série de rapports publiés depuis huit ans et destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique.
Si le nouveau rapport paraitra relativement rassurant aux yeux des plus (trop) optimistes, il est en réalité très inquiétant. Il est en effet possible de maintenir le réchauffement climatique global en-dessous d'un seuil critique, mais cela ne se fera qu'à de strictes conditions. Il faudra des coopérations planétaires, des investissements énormes et des modifications radicales notamment en matière de comportements. C'est dire si le défi est gigantesque.
Le rapport rappelle d'emblée que la terre s'est déjà réchauffée de 1,1°C depuis l'ère préindustrielle. Il souligne de façon ferme que le réchauffement actuel est le fruit des activités humaines.
On relève déjà les conséquences directes de ce véritable dérèglement du climat, comme de très nombreux incendies et inondations. Mais outre ces conséquences directes, comme le formule L’Obs, le GIEC e très nombreuses conséquences, comme une baisse de la sécurité alimentaire et de l'accès à l'eau, la perte de vies humaines, l'extinction de centaines d'espèces, la survenue de maladies et de traumatismes, ou encore des déplacements "croissants" de populations.
Si la prise de conscience de nos contemporains s'améliore à cet égard, malgré les dénégations des climatosceptiques, on est encore très loin du véritable changement de paradigme indispensable pour éviter d'aller droit dans le mur.
Les gouvernements et les entreprises devraient investir entre 3 à 6 fois les quelque 600 milliards qui le sont actuellement pour encourager l'abandon des énergies fossiles et les remplacer par des énergies vertes.
L'émission de gaz à effet de serra aurait, elle, déjà dû commencer à diminuer, mais elles ont contraire continué à augmenter.
Ceci dit, le Giec a-t-il encore un avenir? Non, répond Novethic, dans un texte publié sous le titre « Giec, un modèle à bout de souffle? » Et de préciser la pensée de ses auteurs : « Le sixième rapport d’évaluation du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, vient d’être publié. Un évènement phare qui, au-delà du symbole, pose questions. Les rapports du Giec sont-ils trop larges et dépolitisés ? Si la nécessité d'un consensus scientifique est saluée, certains experts appellent à repenser les rapports du Giec avec un temps moins long et des sujets plus controversés. Et la critique émane même des rangs des auteurs du Giec. évaluation du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, vient d’être publié. Un évènement phare qui, au-delà du symbole, pose questions. Les rapports du Giec sont-ils trop larges et dépolitisés ? Si la nécessité d'un consensus scientifique est saluée, certains experts appellent à repenser les rapports du Giec avec un temps moins long et des sujets plus controversés. Et la critique émane même des rangs des auteurs du Giec. » Une opinion parmi d'autres, mais la question mérite effectivement d'être posée.
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