Une convention citoyenne qui ouvre (un peu) la voie au suicide assisté et à l'euthanasie en France?
La Convention citoyenne sur la fin de vie est une assemblée constituée
en décembre 2022 par le Conseil économique, social et environnemental sur
demande de la Première ministre Elisabeth Borne et qui a inclus 184 Français
tirés au sort, dans une optique de démocratie participative. Ses conclusions
viennent d’être publiées. Dans ce document nuancé, ses auteurs de la
recommandation les 184 Français tirés au sort pour cette aventure de démocratie
participative formulent une série de recommandations destinées à améliorer
l'accompagnement jusqu'à la mort dans notre pays, rapporte franceinfo. S‘ils
se prononcent majoritairement en faveur de l'euthanasie et du suicide assisté,
le président Macron a déjà fait savoir qu’il voulait un projet de loi d’ici la
fin de l’été mais ne reprendrait pas l’intégralité desdites recommandations et
notamment, semble-t-il, « l’aide active à mourir ». Le
président a fait savoir que, sur ce sujet sensible qu’il n’était pressé d’avancer.
Sa priorité reste de poser les bases d'un « débat ordonné, serein et
éclairé », avec « beaucoup de précautions ».
Dès lors le trio des pays ayant dépénalisé l’euthanasie, c’est-à-dire la Belgique,
les Pays-Bas et l’Espagne resteront les seuls dans ce cas, avec la Suisse qui a légalisé
le suicide assisté. Pendant ce temps, en Belgique, on pourrait faire un pas de plus, les libéraux flamands de l’Open VLD (la parti du Premier ministre) demandent qu’on étende le droit à l’euthanasie aux personnes atteintes de
démence.
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